Les vertus du bouillon blanc
Ce sont les fleurs séchées qui sont traditionnellement utilisées, principalement pour calmer les toux et, plus généralement, les inflammations des voies respiratoires, du fait de leurs propriétés expectorantes (à priori dû à la présence de saponosides, qui sont des molécules spécifiques) et adoucissantes (dû à la présence de mucilages).
Le bouillon blanc est d’ailleurs un des composants d’un mélange pectoral classique des herboristes, composé de sept fleurs à part égale : le bouillon blanc, le coquelicot, la guimauve, la mauve, le pied de chat, le tussilage et la violette.
Comment utiliser le bouillon blanc ?
Les corolles des fleurs de bouillon blanc s’utilisent en infusion : mettre une cuillère à soupe de pétales dans une casserole et versez 200 ml d’eau par-dessus. Portez à ébullition puis laissez infuser 15 mn.
Filtrez pour éliminer les éventuels poils (les feuilles en sont couvertes, et ils peuvent être irritants).
Il est cependant plus courant d’utiliser le bouillon blanc en association avec d’autres plantes (plantes pectorales citées ci-dessus, ou thym par exemple).
En usage externe, les feuilles bouillies dans du lait sont parfois utilisées en cataplasmes pour « faire mûrir les furoncles et panaris », mais également pour traiter les hémorroïdes.
Comment conserver les corolles de bouillon blanc ?
Après la récolte des coroles, faites-les sécher assez longtemps dans un endroit chaud, sec et aéré pour supprimer toute forme d’humidité. Placez-les ensuite dans un bocal de verre fermé hermétiquement que vous conserverez à l’abri de la lumière.
Si vous les conservez dans un sachet de papier kraft, elles risquent de reprendre de l’humidité et brunir.
En cette page, vous la trouverez dans notre tisane respiratoire- ‘Oxygène’.
L’utilisation des plantes pour se soigner doit se faire en demandant préalablement conseil à un médecin, pharmacien ou herboriste. Les femmes enceintes, les personnes atteintes de maladies chroniques et graves ou prenant des médicaments, doivent consulter un médecin avant de faire de l’automédication pouvant entrainer des effets indésirables, notamment des interactions médicamenteuses.